El Follon du forum

 

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La bataille des Marineros :

Arsenaliens, Orléanais et Calériens…

Mais que se passe-t-il à la rue de l'Arsenal ? Des bruits, des cris montent près de mon immeuble au n°30. Vite j'enfile ma cape, saisis mon épée et dévale les deux étages en évitant de justesse la porte en ferraille.
Heureusement que les vitres n'existaient plus depuis belle lurette. A l'extérieur je constate avec effroi la scène. Le Comte d'Orléans et la Pucelle du même lieu et les troupes des Calériens unis par une union sinon de façade du moins contre nature déferlent sur nos valeureux combattants. Nos mousquetaires, épée au clair (nous n'avons pas de sabre), ripostèrent au cri de un pour tous, tous pour un. Refoulés par la rue Trotabas, nos minables Calériens s'enfuirent à toutes jambes .
Les mécréants de la rue d'Orléans quant à eux descendirent, jambes au cou par le four de la boulangerie Terni et sous les Hians moqueurs du burro de M. Ruiz Il ne fait aucun doute que l'ex Pucelle d'Orléans devant autant de sollicitude de la part nos guerriers, se souviendra toute sa vie de cette merveilleuse journée.

Debout, il y a 5 stères de bois qui attendent d'être rangées depuis ce matin. .
Exécution. Ce n'était qu'un rêve. Armé cette fois ci de gants et d'une brouette je m'approchais des bûches. Encore dans ces rêves prémonitoires, je fixais le tas de bois en leur criant:"pedassos palos je m'occupe tout de suite de vous comme je l'ai fait à ces raspas quesso de la rue d'Orléans et de la Calère.

Vive le rue de l'ARSENAL
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N'en déplaise à certains, (dont je tairai les noms!!!), la bataille se poursuit...chère Princesse d'Orléans, dont le silence m'inquiète. Le fief de "Khalera" , rebaptisé "CALERE" hésite à nous répondre, malgré nos pourparlers entamés en secret avec leur chef, Juan Claudio De VERA-CRUZ, grand aristocrate ibérique; sa sagesse et son emprise sur ses sujets devraient aboutir; mais il demeure silencieux.
Mais la pugnacité de certains phénomènes, répondant aux noms de Mata-Callando, Mata-Gato,Mala- Sombra, Mala-Leche, Mala-Pata, Mala-Guenia, toujours prêts à en découdre, nous a contraint à user de stratagèmes.
L'un de nos hommes a réussi à approcher, le rusé Lucien de St Nicollin, natif de PUJANTE dont la sérénité est appréciée par tous ces proches; sa clairvoyance d'esprit peut nous être utile. Un 2ème contact a été noué avec Don Néné de GUERRERO, dit Neness de MALAGA, hidalgo de renom, au passé trouble mais possédant une grande connaissance des terres conquises; l'obtention de sa complicité s'avère difficile car ses intentions primaires seraient de nature à nous rejeter aux flots à bord de "pasteras".


Par contre, nos efforts pour soudoyer le dit SAGAB? ou SABAG? n’ ont pas abouti; ce dernier, de confession judaïque, a tenté de monnayer abusivement son concours...chassez le naturel, il revient au galop...!Nous tenterons d'approcher le sieur Salvator XIMENEZ de CARBONERA, carrossier royal, parent éloigné du Cardinal venu en ses lieux bien des siècles avant nous; il parait que la subtilité de ses propos comme son goût théâtral ne peuvent que nous être bénéfiques... j'attendrai donc de vos nouvelles dans la poursuite de notre conquête, sachant que les insurgés se sont réunis en "Cellule de crise" maintes fois pour peaufiner leur plan...


A vous lire,
votre dévoué

ps: le Franciscain de Bruges serait entré dans les ordres afin de prier pour les âmes charitables; inutile d'aller le quérir!!!

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Ceci est a lire par tous ces preux chevaliers :


Vous me paraissez plus dignes de pitié que réellement grotesques ; c'est alors qu'ils découvrirent dans la plaine 30 a 40 moulins a vent, dés que Don Quichotte les aperçut, il dis a son écuyer :la chance conduit nos affaires mieux que nous ne pouvions le souhaiter. Vois- tu là-bas Sancho, cette bonne trentaine de géants démesurés? Et bien je m'en vais les défier l'un après l'autre et leur ôter a tous la vie.
Nous commercerons a nous enrichir avec leurs dépouilles ce qui est de bonne guerre. D 'ailleurs, c' est servir Dieu que de débarrasser la face de la terre de cette ivraie.

Des géants ou ça? La devant toi avec ces grands bras dont certains mesurent presque deux lieues.
Allons donc Monsieur, ce que l’on voit la bas ce ne sont pas des géants mais des moulins et ce que vous prenez pour des bras ce sont leurs ailes qui font tourner la meule quand le vent les pousse.

On voit bien que tu n'y connais rien en matière d'aventures. Ce sont des géants et si tu as peur, ôte toi de la et dis une prière, le temps que j'engage avec eux un combats inégale et sans pitié. Et aussitôt, il donne des éperons à Rossinante, sans se soucier des avertissements de Sancho qui lui criait que ceux qu'il allait attaquer étaient bien des moulins et non des géants. Mais Don Quichotte était tellement sur de son fait qu'il n'entendait pas les cris de Sancho et que même arrivé devant eux, il ne voyait pas qu'il se trompait.

Ne fuyez pas lâches et viles créatures, criait-il ; c'est un seul chevalier qui vous attaque
Sur ces entrefaites un vent léger se leva et les grandes ailes commencèrent à tourner, ce que voyait Don Quichotte reprit, vous aurez beau agiter plus de bras que le géant ,je saurais vous le faire payer
La dessus il se recommanda de tout son coeur à sa dame Dulcinée la priant en ce péril extrême.

Puis bien couvert de son écu, la lance en avant, il se précipita au grand galop de Rossinante et chargeant le premier moulins qui se trouvait sur sa route lui donna un coup de lance dans l'aile laquelle actionnée par un vent violent brisa sa lance, emportant après elle le cheval et le chevalier qu'elle envoya sans ménagement dans la poussière.

 J' espère que vous aurez compris la leçon vil manant, plus que jamais séparatrice, foutons tous ces français hors de Flandres. **** Je viens d'apprendre par les mousquetaires de la pescatéria de l'existence d'un complot contre la résistance des soldats de la rue de l'arsenal. Les d'Orléans sont soupçonnés leur chef en tete de vouloir prendre notre bastion à revers pour cela ils auraient tenté de soudoyer des forcces résidants dans notre forteresse. Il est grand temps de mettre des sentinelles aux extrémités de notre belle Arsenal aux fins d'éviter toute entrées ou sorties de celle-ci.je propose de placer va-et-vient à l'entrée du canon muni de sa guitare il pourra ainsi donner l'alerte au son de (ils sont dans les vignes les moineaux.... ..) l'entré e de la rue Miliana sera gardée par Big-bill qui saura défourailler au premier mouvement suspect.

La Casa-Rota fera l'objet d'une surveillance de la part de la troupe du bourro de Mr. Ruiz. la petite rue menant au Patro sera surveillée par notre chevalier Daniel quand à l'ancêtre qui connait parfaitement les lieux (cf. les bouses et les caretillas), il gardera le haut de la belle Arsenal. Le seigneur Jo Du Canon aura la tache de continuer la mobilisation des troupes ce qu'il fait à merveille.  Jo Dujardin organisera dans le périmètre désigné des parties  de Teilles, de Pignols, de Boutons de Tour de France, de Pitchac, de Pelotes en chiffons, ceci afin de divertir les troupes qui sont sur le front depuis déjà quelques jours. La convocation de la Clique devant amener les soldats au combats sera faite dans les plus brefs délais. Préparons la riposte comme le suggère notre chevalier Daniel pour que les armes soient rendues par ces manants d'Orléans à Nîmes devant moult verres d'anisette qui je l'espère ne sera pas frelatée ; la vigilance s’impose !!!

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Mon silence n'est pas une fuite à BADEN-BADEN, mais une entrevue secrète avec St Louis, le chef des croisés.
J'ai quitté ma divine rue par une nuit sans lune tirant ma monture dénommée CARRICO.
Auparavant, afin de ne pas alerter l'ennemi, j'ai protégé ses sabots avec les chaussettes puantes et trouées de l'ancêtre Antoine. Pensez-donc, à son âge, huit jours à guerroyer. Pas le temps de se laver les pieds. Pourtant, il y a une fontaine à quelques mètres de son domicile. Parvenue à la rampe Rognon, j'hésite à faire une glissade sur mes
oripeaux. Non ! Priorité à ma mission. Je suis devant la petite porte de l'église St Louis, une entrée par la porte
principale aurait attirée l'attention. Je frappe discrètement. ALFREDO le grand chambellan m'accueille ;Il me conduit à la nef où trône majestueusement St Louis. Je lui expose la situation, et en profite pour luidire qu'il est critiqué par les sarrasins sur sa façon de rendre la justice comme un gland sous un chêne ; il me rassure. Dans la forêt toute proche des planteurs il n'y a que des pins. D'ailleurs précise -t-il, son armée s'y cache au milieu des margaillones. Elle est impatiente de déferler sur la montagnica et prendre possession de la pescateria pour y installer leur P.C. Il m'informe également, que les pertes seront sévères. Je lui suggère de solliciter l'aide des religieuses des Soeurs Trinitaires. A l'issue d'une nuit d'âpres négociations, je prend congé de son excellence.. A l'extérieur, sous un soleil radieux, une odeur de sardines grillées parfume mes narines.
Mon bon peuple festoie. Chevauchant ma fidèle monture, je descends la rampe Rognon et manque de passer par dessus le parapet au premier virage. Auparavant, j'avais ôté des sabots les chaussettes puantes de l'ancêtre, que j'ai offerte en cadeau au grand chambellan ALFREDO. Lavées et rafistolées elles pourront toujours servir pour la quête.
La descente de ma divine rue sous les cris et les vivats, est interrompue par la perte d'un roulement à billes qui va finir sa course dans la friture de Marzo le Tallero. Qu'elle idée aussi de cuisiner à l'extérieur de son échoppe.
Je me relève un peu bancal, mais prêt à reprendre la lutte.

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La proposition d’Alonso me parait intéressante. Ca demande réflexion. J…., tu considères le renoncement de F……. à rejoindre le célèbre comte farfelu d'Orléans comme une neutralité et une fidélité en amitié. Que nenni, Ce « Felhouse » du FLN( Front de Libération Néerlandaise) est un falso. Son seul but est de combattre et chasser de Belgique les Wallons, de vrais Français eux. Et en plus il n'est pas avare de louages concernant sa rue de la Thébaïde. Ceux qui se rappellent de ce callejon doivent se marrer doucettement. Revenant à notre Pesceteria. Par qui était-elle fréquentée? Très peu par les copains de la rue d'Orléans. On les comptait sur les doigts d'une main. Les autres la traversaient pour se rendre à l'école. Le gros des troupes : rue de Lodi, Matelot Landini et rue de l'ARSENAL. Des Calériens très peu. Il y avait Pierrot dit P……. qui s'arrêtait de temps en temps et Pata Samba à qui en donnait un autre surnom. Lequel? Faites chauffer votre mémoire..... Les autres la traversaient le soir, vestidos como "casuelas ".( bien entendu je parle de ma génération ensuite????

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Grand merci, Dame Chérubine, pour votre aide précieuse...je n'en attendais pas moins.
Et pendant que certains festoyent en ce dimanche dans de gargantuesques agapes, nous, preux chevaliers, repoussons les belligérants. Comme vous le souhaitiez, dame d'Orléans, j'ai évidemment anobli sans tarder, sieur Lulu , désormais Comte de Weinbrenner, ainsi que ses frères et soeurs afin de grossir nos troupes; de plus , avec les conseils de sa dulcine Ferdinande, tous nous seront d'un grand secours.

J'attends également l'aide du sieur Toine de Centchaises; ce dernier, de par sa petite taille, mais ô combien noble de par son âme généreuse, aura pour mission de prendre à revers l'ennemi, en pénétrant par le passage Boutin, depuis des années obstrué et ainsi les surprendre.


Pour notre part, nous avons mis bas à leur première défense en rasant leur casemate qu'ils dénomment désormais "Casa-Rota"; leur chapelle a été dégagée et récupérée par nos soins, avec la bénédiction du clergé la composant (Père Perrino, Père de Santoge et Père de Rochardise) auxquels se sont joints les sieurs De Trico et Théodule; des prières
et offices ont été dites à genoux au pied des cierges incandescents.


Dans la fuite des Malotrus, nous avons reconnu leur chef, un certain Dany le Rouge, ancien serviteur de la garde douanière, mais à présent brigand de grands chemins; il est secondé par le vil Matthieu-Antoine, remouleur-aiguiseur de son état, qui préfère manier, aux dire de beaucoup, plus la "Bota" que l'épée.


Deux autres lascars se sont terrés dans leur masure, située près d'une montagnette; il s'agit du manant Petitjo de Vargasse, ancien bagnard, évadé du pénitencier de San Bénito après condamnation pour moult larcins; celui-ci préfère, selon la rumeur, courir après les filles de joie que d'affronter nos chevaliers; le second, son allié et proche cousin, sieur Rillhettes de St Sylvain, apparenté aux Rillhettes du Mans, grand érudit est l'éminence grise de cette troupe de vandales; il porte habit noir et toge ridicule.


Ces "Vilains" tentent en vain de convaincre le Tanou de Saragosse de se joindre à eux pour nous combattre; mais ce dernier, parti mener une existence paisible en terre agathoise, reste sourd à leurs appels....au sens propre comme au figuré, il est dur des "esgourdes!! ".


Dans un deuxième temps,, nous allons tenté de soudoyer les occupants d'un fief blotti à flanc de colline, répondant au nom arabisant de "Khalera-Alta" ; ses venelles tortueuses et entrelacées nous seront utiles pour cerner les brigands. Moyennant quelques écus ou autres pièces jaunes, sonnantes et trébuchantes, assorties de quelques pintes d'orge ou de malt, nous pensons parvenir à nous attacher leur concours.

Au prochain message, je vous ferai part de nos démarches entreprises dans ce sens. A ce titre, j'allais omettre l'essentiel: pouvez-vous, Ma Mie, dépêcher, au plus vite, un émissaire vers un vieil ami fidèle, exilé en terre flamande, mais natif de notre contrée ou tout proche. Le Franciscain de Bruges, baron de Chivas et Glennfiddich, grand amateur de "Blondes" et autres nectars écossais; de par ses expériences de luttes effectuées en terres africaines et amazoniennes, et son esprit aventureux, il nous apportera ses connaissances guerrières et nous sera d'un grand renfort, et ce, malgré des liens anciens avec le fameux Dany le Rouge...


Merci pour tout...
Votre chevalier servant...

......

Oyez, oyez braves gens de la Marine …Je présente ma lance, tel Lancelot du Nautic, à Dame Chérubine afin que cette belle et noble princesse d'Orléans m'apporte sa bienveillance dans le défi que m'ont jeté "Ceusses" des Barrios perdus de notre cité afin que vérité éclate et qu'honneur (et gloire) soit défendu!!!!
Debout, Manants et que le meilleur l'emporte... .........Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse!!! !


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Je remercie le sieur Nenesse de Malaga (que je n'ai pas le plaisir de connaître) de sa sollicitude envers moi et de sa juste analyse entre ce que je fus et ce que je suis et donc que le bucher ne crépitera pas pour moi OUF!
C'est très volontiers que je festoierai avec lui autour d'une bonne anisette ; quant au mécréant Dany le R…, il me conte d'un temps révolu, PEACE AND LOVE.
Ce temps, peut être béni des dieux, n'existent plus et AMOUR ET GUERRE ont l'air de bien s'entendre hélàs!
Lancelot n'a pas encore répondu aux attaques indignes dont je fait l'objet mais je sais, qu'il médite dans son antre du Nautic et prépare une contre attaque pour samedi, ou nous allons faire ripaille de kémia, presque que comme là bas dit!
Quant à moi, étant la seule Dame et non pas Damoiselle à guerroyer avec vous, je vais de ce pas fourbir mes armes et préparer mon armure au cas où samedi, je subirai certains outrages verbaux bien entendu!!!
Non, mécréants, je ne m'avoue pas vaincue et……………………………… VIVE LA MARINE

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Faites bien attention, car il me semble bien qu'on ne peut refaire l'histoire. J'ai appris chez le mage  TISANO que le Connétable  Duguesclin ne sera plus à vos côtés lorsque les janglis, ces crêve-la-faim  viendront vous  appréhender pour n'en faire de  vous qu'une merguez grillée sous le regard cupide de l'abbé Nédictine ou Cochon, je ne sais plus.  Mais, selon la rumeur vous auriez passé l'âge, et vous ne risquez plus grande chose . Nous prierons pour vous la vierge, notre patronne, pour qu’elle vous accorde longue vie pour animer le forum . Pour notre dévouement, vous nous offrirez bien une anisette au Nimotel.  Chevalier du Col bleu et Gras d'Orléans, je suis satisfait des décisions prises pour régler l'infamie d'un ilote aux ordres de St Louis. Car le vingt trois du sixième mois de l'an de grâce de mil neuf cent soixante, se déroula une farouche bataille entre mercenaires vêtus de bleu arborant un couvre-chef ridicule, venus de la ville et les vaillants Calériens et leurs alliés. Nous eûmes à livrer d'âpres escarmouches , d'abord pour délivrer le jeune frère du grand Charlemagne enfermé dans un fourgon, lequel  fut renversé par nos gens  alors qu'un autre groupe  bombardait  les raspas. Tiens,  un des leurs chuta "accidentellement " du terreno et vint se heurter violemment les dents sur la godasse du Sieur Chevalier Janico de Malaga. Ses chicots en dents de scie perdus, on lui refit le portrait à neuf; Il n'était plus reconnaissable. Pendant ce temps, un cordon bleu (qui ne l'était pas) protégeait le bucher, pour empêcher nos braves d'allumer le feu, en vain bien sùr. Les nôtres leur tournaient au tour tout en projetant de l'alcool à brûler jusqu'au moment ou une torche fut lancée. Le feu prit rapidement pour notre plus grande joie. L'ennemi battu se retira penaud, et nous pûmes festoyer en liesse. Plus aucun incident ne fut signalé par nos guetteurs..


 P.S. voilà ce que fut cette journée qui mérite bien de figurer dans les annales et non dans les aner... de notre histoire

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Merci mon LANCELOT de t'enquérir de ma personne
.
Tu as eu raison! Je suis entrée en résistance, me cachant dans un souterrain dont je tairai le nom afin de lever une armée de braves soldats pour faire taire enfin tous ces mécréants.
J'ai vu ce jour Sieur TOINOU à qui j'ai confié mon désarroi et qui m'a promis de venir très vite à
mon secours. Mais je doute qu'il m'ait vraiment entendu car il avait près de lui une dame à qui il susurrait à l'oreille je ne sais quel mots inavouables. Je préfère ne pas m'appesantir sur ce sujet.

J'ai également vu un CHOUPOTOIS (que zaco?, je crois que c'est une nouvelle race!!!) qui a fait comme si il ne savait pas ce qui se passait dans notre quartier bien aimé cette guerre d'un autre âge qui nous déchire mais qui me ravit pour ma part car enfin vous racontez notre vie d'un royaume qui n'existe plus.
Enfin, OH LANCELOT, j'espère que tu ne me laisseras pas seule face à tous ces mécréants, qui veulent, surtout un me brûler sur la place publique, telle la pucelle de là bas!

Comment a t il su que je répondais aussi au doux prénom de JEANNE après celui d'ANNIE et qui furent gravé sur les fonds baptismaux de l'église ST LOUIS.

J'espère que mes preux chevaliers de mon enfance, M…….. et S…….R. seront également là.
Nous vaincrons OH LANCELOT!!!! Mais, ……..Je retourne dans mon abri !!!!

******

La perfidie est synonyme de TRAHISON. Comme épée et glaive que nous utilisons dans nos guerres intestines.
Moi qui était heureux de me faire un nouvel ami ; un être conforme à la raison, franc.
Patience scélérat, ma vengeance sera terrible.

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Que de beaux rêves! Que d'imaginations! Que du plaisir à lire et même à relire ces escarmouches. ..
Tant pis pour le franciscain de Bruges, dont la punition sera de ne pas trinquer avec nous ce samedi dans la bodega de Nimes; pauvre Don Quichotte qui va penser à nous, ceusses de la rue d'Orléans, ceusses de la rue de l'Arsenal, ceusses de la Calère et même ceuuses de la rue Matelot Landini et peut-etre aussi ceusses de la rue Thébaïde!!!!
Saches, mon ami Flamand que je veillerai sur Dame Cherubine, convoitée par ces lascars aux allures de monecillos que sont les 2 primos au prénom identique, et qui, sous cape, fomentent plus d'un mauvais coup, en se faisant passer pour des sacristains (comme Alfredo/Barabas) , et ce, malgré la présence de leurs dulcinées (anciennes soi-disantes trinitaires! !! y yo tambien!!!)


Quant à Don Manolo de Guerrero, dit Néness de Malaga, qu'il ne s'inquiètes pas....ses photos seront insérées sur notre site avec la bonne date (une correction a déjà été apportée sur celle existante)de même que ses déboires con la policia lors du célèbre 23 juin 60.... Par ailleurs, je remarque que Dany le Rouge, a du, comme son nom le dit, boire un coup de trop, car il ne parvient pas à identifier l'ex Presidente; au lieu de raconter des bourlonas, mets toi un peu à l'eau distillée, Primo!!!!


Enfin, j'implore ma Belle Princesse dont le silence pesant m'oppresse; serait-elle tomber entre les griffes de malotrus pour ne pas donner de ses nouvelles? Puis -je demander à l'ancêtre de diligenter une enquête? Faut-il sonner le Cor? Que sais-je encore?


"Oh, mon Dieu, faites que ta volonté s'accomplisse et non la mienne....."

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Chaque année, toute une journée nous passions à nous occuper d'elle ;il est vrai que du travail, elle nous en aura donné
Mais quel plaisir au final, de la savoir la plus belle du quartier .Sa dernière nuit, elle la passa au pied de la casa rota de Ramona. Veillée de très près, par ses plus proches et plus fideles serviteurs, dès l'aube c'était l'effervescence autour d'elle ; qui de la regarder, de la frôler, certains même se hasardaient à la caresser.


Il est dommage que Kodak, à l'époque au quartier n'existait pas ; nous pourrions aujourd‘hui encore, si nécessaire prouver à tous ces malafoyas quelle princesse elle était ; subitement, 9 coups sonnèrent au clocher de l’église Saint Louis ; ses serviteurs, tenant chacun une partie de son voile, lui firent descendre, non sans ménagement, les escaliers de la rue Trotabas ;vers le port elle s'en alla, dévalant cette sacrée rue de l'Arsenal ( comment l'éviter !!! ) afin de trouver, après un salut au passage à hauteur du canon le dernier serviteur qui, vers Monté Christo, daignerait l'emmener.


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La cessation temporaire de tout acte d'hostilité entre nos deux communautés est acceptée.
Dame Chérubine peut ôter sans risque sa ceinture de chasteté. Je me porte garant de mes soudards. Les économies obtenues pendant la trêve sur les restrictions budgétaires imposées par le conflit; permettront à l'ancêtre de changer la ferrure de son destrier carrico. Il pourra également partir en cure pour soigner non seulement ses pieds, mais son séant
malmené par le mauvais entretien de l'asphalte. J…., je suis heureux de sceller ce pacte et songe aux planqués devant leur ordi, qui ne se délecteront plus de nos diatribes.


***************

Marineros,


Au vu des évènements, tant belliqueux qu'épistolaires et afin que nous, Marineros de tous horizons mais toujours unis dans toutes adversités, j'ai décidé, MOI, J d N ,Presidente en Titre et de Verdad, pour ne pas dire Roi (Le Roi, c'est moi, disait Loule le XIVème), j'ai décidé, donc, de solliciter la Direction du Nimotel pour l'organisation de réjouissances avant l'apéritif servi sur la Terrasse Provençale de cette "Posada", dans un souci de réunification qui mettrait trêve à nos luttes fratricides.
- Un concours de lancer de noyau d'olives (à défaut de pignoles) opposera les belligérants qui désigneront en leur sein (!!!) leur champion.
- Une étape du Tour sera tracée autour des tables avec mise à disposition de 2 platicos par équipe engagée, aux couleurs espagnole, italienne, belge et francaoui...
- un combat de pelochons à "bourriguette" opposera les plus valeureux chevaliers.
- des matchs de "pitchack" permettront un classement officieux des laureats.
- enfin deux, voire trois "burros flacos" seront prévus afin de départager, si besoin était, les participants aux joutes précitées.

Les récompenses , en terme de verres d'anisette, seront remises avant le dîner, mais dans un respect de toute "borratchera" intempestive; de plus, Dame Chérubine, princesse (et non pucelle!!!) d'Orléans, délivrée de son souterrain secret, apposera, en une ultime récompense, une bise sur le front des valeureux "Aeemistes"; ceci constituera en fait la fin des combats entre les diverses fractions du quartier, aussi mala leche les une que les autres; qu'on se le
dise!!!!
Rendez vous donc à 19 heures, en ce samedi du 18 du mois d'octobre, sur la lice du Nimotel pour festoyer , comme il se doit, dans la joie et la bonne humeur qui caractérisent si bien les Marineros!!! avec un clin d'oeil au Franciscain de Bruges qui loin de nous va réviser son latin, du matin au soir et du soir au matin....
" El arte de todos los artes, es de aparecer con arte...!"

****************

Surtout Anne d'Orléans ne te fie surtout pas à Nénesse de Malaga, et n'invoque pas les cieux pour que  ce "gilipolla' de primo vienne à ton secours. Ton destin qui est tout tracé, est entre nos mains ; l'allumette est toute prête ;mais, bon enfant, je t'accorde une paix provisoire. La preuve: " Vingt ans après cent ans plus tard, toujours les sordides mousquetaires, toujours les mêmes traîneurs de sabre, toujours les porteurs de bannières, enfant j'ai vu sur une image des hommes en robe noire avec un visage de "héros", debout autour d'un homme qui s'appelait   "Jo". Oh pauvres hommes vivants, comme vous avez de redoutables adversaires, toujours les mêmes sans un changement de malheureux bourreaux semblables à ceux d'avant.

………………………………………………………………………………Y viva la rue de l'ARSENAL

 

***********   

Ainsi a cessé (à titre provisoire !!!) cette querelle qui a fait vivre le forum durant de nombreuses semaines, laissant place à d’autres diatribes ou escarmouches, selon l’humeur et surtout l’humour des « Aeemistes ». A suivre……………….

LES POETES du FORUM

 

Lauda, Sion, salvatorem,
Lauda ducem et pastorem
In hymnis et canticis.
Quantum potes, tantum aude,
Quia major omni laude,
Nec laudare sufficis.
Laudis thema specialis,
Panis vivus et vitalis,
Hodie proponitur;
Quem in sacrae mensa coenae,
Turbae fratrum duodenae,
Datun non ambigitur.

TRADUCTION
Loue, SION, ton sauveur,
Loue ton chef et ton pasteur
Par tes hymnes et tes cantiques.
Ose autant que tu le peux,
Car il dépasse toute louange
Et tu n'en as pas de suffisante.
Un thème spécial de louange:
Le pain vivant, le pain de vie,
T'est aujourd'hui proposé:
Celui qui sur la table de la sainte Cène
A la troupe de ses douze frères
A sans conteste été donné.

 

****

" N'est-ce pas? en dépit des sots et des méchants

Qui ne manqueront pas d'envier notre joie,

Nous serons fiers parfois et toujours indulgents.

 

Quant au monde, qu'il soit envers nous irascible

Ou doux, que nous ferons ses gestes? Il peut bien,

S'il veut, nous caresser ou nous prendre pour cible.

 

Unis par le plus fort et le plus cher lien,

Et d'ailleurs, possédant l'armure adamantine,

Nous sourions à tous et n'aurons peur de rien.

 

Sans nous préoccuper de ce que nous destine

Le sort, nous marcherons pourtant du même pas, 

La main dans la main.....

 

 

***

Durs et sensibles à la fois
Ils nous ouvrent la route,
Pour que jamais nos pas
Ne soient emprunts de doutes.

Dans leurs solides mains
Ils nous apportent des fleurs,
Pour qu'aujourd'hui et demain
Ne soient que douceurs.

Au creux de leurs bras
Nous trouvons la sécurité
Pour que tous nos tracas
Ne soient que fumées.

Dans vos larmes timides
Que bien souvent vous cachez
Chaque femme sent un vide
Lorsqu'elle ne peut vous consoler.

A tout homme qui se lira
Peu importe l'àge qu'il a
Je dépose sur sa joue
Un tendre bisou.

 

******

 

O toi, que la nuit rend si belle,
Qu'il m'est doux, penché vers tes seins,
D'écouter la plainte éternelle
Qui sanglote dans les bassins!
Lune, eau sonore, nuit bénie,
Arbres qui frissonnez autour,
Votre pure mélancolie
Est le miroir de mon amour.
( Tiré des Fleurs du mal)

A-t-on déja lu un poème de ce genre écrit par une femme pour un homme? JAMAIS.

Que l'on me prouve le contraire

 

**********

le crapaud

un chant dans la nuit sans air
la lune plaque en métal clair
les découpures du vert sombre
 
un chant comme un écho tout vif
enterré la sous le massif
ca se tait viens c'est la dans l'ombre
 
un crapaud pourquoi cette peur
prés de moi ton soldat fidéle
vois le poéte tondu sans aile
rossignol de la boue-horreur!
 
il chante horreur!!! horreur pourquoi
vois-tu pas son oeil de lumiere
non il s'en va,froid sous la pierre
bonsoir ce crapaud la,c'est moi
 
tristan CORBIERE(1845- 1875) ne  18 juillet 1845 au manoir de coat-congar a MORLAIS ( finistere)
 

 

 

***

Le mousse

Mousse: il est donc marin, ton père?...
Pêcheur. Perdu depuis longtemps.
En découchant d'avec ma mère,
Il a couché dans les brisants...

Maman lui garde au cimetière
Une tombe _ et rien dedans _
C'est moi son mari sur terre,
Pour gagner du pain aux enfants.

Deux petits. _ Alors, sur la plage,
Rien n'est revenu du naufrage ?...
_ Son garde-pipe et son sabot...

La mère pleure, le dimanche,
Pour repos... Moi: j'ai ma revanche
Quand je serai grand _ matelot !_

(Tristan Corbière)

***

"...Quand les filles mangent,
loin d'elles on pense
à leurs fines fourrures cachées
aux doigts joints vers un visage
à l'eau qui sur le corps
ruisselle, glace
aux douces mains opérant
une besogne fangeuse
à des bêtes mourant
avec la vue
de leurs yeux large ouverts. "
( Jean Follain)

 

***

 

"De loin j'ai aperçu,de loin j'ai aperçu

Trois jeunes demoiselles

Que dis que ,que donc

Capitaine dindonc

Trois jeunes demoiselles

 

Je les ai saluées ,je les ai saluées

En laissant la plus la plus belle

Que dis que ,que donc

Capitaine dindonc

En laissant la plus belle

 

Pourquoi me laisses-tu, pourquoi me laisses-tu

Puisque je suis la plus belle

Que dis que , que donc

Capitaine dindonc

Puisque je suis la plus belle

 

A cause de tes grands yeux,

A cause de tes grands yeux……….

 

f

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